An immersive experience with no starting or ending point, an installation that plays on the balance and tension between music and silence. We revive broken, tired, unplayable guitar sound boxes. Over 150 micro compositions possible, varying in length from a few seconds to over a minute.
Raphaël Néron et Étienne Legast, Production Audiotopie
Festival Sonore @ Eastern Block, 16 & Septembre 2017
ENG
Microsurfaces is a self-generating sound and light installation, made up of guitar sounding boxes suspended in the gallery space and inside which the public can move freely. An immersive experience with no starting or ending point, the installation plays on the balance and tension between music and silences, by the dynamic occupation of the physical and acoustic space of the place. For Microsurfaces, the soundboxes we use come from broken and unplayable instruments, into which we breathe a second life. The sound content consists of more than 150 “micro compositions”, varying in length from a few seconds to over a minute, and which were created from the sounds of guitars and violin workshop. A semi-random selection and matching algorithm was developed to balance the relationships and interactions between micro-compositions. The musical gestures and the spatial occupation of the place are thus perpetually renewed. Technically, a surface exciter is affixed to each of the instrument pieces. Connected to an amplification system, these small devices make it possible to mechanically transmit the acoustic vibration to the surfaces on which they are affixed, thus transforming the object into a resonant body. The physical characteristics of the receiving object alter the sound signal and thus provide a unique spectral color. Each one having its distinct acoustic properties, the same sound source thus has a unique invoice for each instrument where it is heard.
FR
Microsurfaces est une installation sonore et lumineuse auto-générative, constituée de caisses de résonances de guitares suspendues dans l’espace de la galerie et à l’intérieur de laquelle le public peut circuler librement. Expérience immersive sans point de départ ni d’arrivée, l’installation joue sur les rapports d’équilibre et de tensions entre musiques et silences, par l’occupation dynamique de l’espace physique et acoustique du lieu. Pour Microsurfaces, les caisses de résonances que nous utilisons proviennent d’instruments brisés et devenues injouables, auxquels nous insufflons une seconde vie.
Le contenu sonore est constitué de plus de 150 « micros compositions », d’une durée variant de quelques secondes à plus d’une minute, et qui ont été créés à partir de sons de guitares et d’atelier de lutherie. Un algorithme de sélection et de mise en relation semi-aléatoire a été développé afin d’équilibrer les rapports et les interactions entre micro-compositions. Les gestes musicaux et l’occupation spatiale du lieu se renouvelle ainsi perpétuellement.
Techniquement, un excitateur de surface est apposé sur chacun des morceaux d’instrument. Reliés à un système d’amplification, ces petits dispositifs permettent de transmettre mécaniquement la vibration acoustique aux surfaces sur lesquelles ils sont apposés, transformant ainsi l’objet en corps résonant. Les caractéristiques physiques de l’objet récepteur viennent altérer le signal sonore et ainsi apporter une couleur spectrale unique. Chacun possédant ses propriétés acoustiques distinctes, une même source sonore revêt ainsi une facture unique pour chaque instrument où elle est entendue.
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